Un soleil épileptique a heurté une palette contorsionniste. Le Cri est né. L'angoisse monte ne couleurs grasses au front des tempêtes intérieures, brûle l'esquif des paupières et chasse le rêve vers les terres de l'insomnie. Le ciel dérive en lourdes strates solitaires, répondant à l'étrange forme humaine traversée par la conscience. On peut torturer un pastel jusqu'à lui donner l'éclat du néant, étaler son grain le long d'un pont qui ne mène nulle part. Ce tableau en est la preuve. Il aurait pour origine une hallucination survenue au cours d'une promenade. Un trip glacial, intense, où le teint de la lumière révèle la pire des maladies. Comment les tourbillons de Jupiter renvoient l'image de Saturne…
Gasp